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08 июля О составе Сборной Команды Франции на фестивале в России.Maxime GRANIER Performer HandiFly 22 ans 56 sauts Etudiant en science des activités physiques et sportives, spécialisation parachutisme, il pratique également l’escalade, le ski et la danse. Infirme moteur cérébral (IMC) de naissance, il a débuté le parachutisme au championnat de France toutes disciplines de 2015, à Vichy, et aux challenges européens de Lille en 2016 et Minsk en 2017. Membre du club de Lille-Bondues, il saute à Lille et à Nancy. Avec l’engagement total qu’il met dans son quotidien, Maxime déclare : « Faire du parachutisme, c’est avant tout, pour moi, sauter et m’éclater. Puis, cette forme d’incertitude en l’air, vu que l’on est contraint de s’adapter aux conditions naturelles. Il faut aussi être dans une totale confiance envers celui qui nous porte. On a vraiment une relation amicale et sécuritaire. Heureusement que la FFP – Fédération Française de Parachutisme a lancé ce projet. Elle nous offre une chance inouïe. C’est un très beau cadeau de la vie. Sans elle, je ne serais pas un para !! C’est pour cela que je m’investis dans la commission HandiFly, non pas pour moi, mais pour faire partager au plus grand nombre ».
Максим ГРАНЕР
Claire COURTOIS DIT DUVERGER Performer HandiFly 25 ans 81 sauts Membre du club de parachutisme de Laval. C’est en 2010, grâce à l’association Marathon Soleil, dans le cadre d’un projet de solidarité, que Claire effectue son premier saut. Il lui faut attendre 2014, lorsque son premier moniteur lui propose de participer aux championnats de France, pour se lancer réellement dans la pratique. C’est « l’attrait du défi » et la « sensation inégalable, que procure le parachutisme », comparé à d’autres sports, qui l’ont poussée à s’investir complètement dans la discipline. Claire a participé aux quatre éditions des championnats de France, au premier HandiFly Euro Challenge en 2016 à Lille et au deuxième challenge à Minsk en 2017, où elle termine 9ème sur 22. Avec 81 sauts à son actif, dont 6 sauts depuis la reprise de la saison, “il est impossible d’attendre la saison parachutiste et de ne rien faire de l’hiver”. Elle pratique donc le vol en soufflerie, et a réalisé au total 6 h 15 de vols. La soufflerie est une formidable opportunité pour lui permettre de travailler sa technique et, pourquoi pas, essayer de plus en plus de voler seule dans la veine. Claire, qui dit d’elle-même ne pas être une sportive dans l’âme, a pris goût au sport grâce au parachutisme, et plus particulièrement avec la compétition. En effet, l’envie de progresser l’a motivée à poursuivre les activités sportives qu’elle pratiquait déjà, et surtout à en faire davantage : fitness, renforcement musculaire, préparation physique, cours de danse… avec un coach qui la suit de près. « Mes proches m’ont un peu poussée à ça, et m’ont dit : si tu es capable de sauter en parachute, faire du sport ce n’est rien à côté ». Son but, avec cet entrainement physique, est de travailler pour être plus performante et moins fatiguée lors des compétitions. Côté compétition, ses objectifs, pour le troisième HandiFly de Moscou puis pour les Championnats de France à Vichy sont de progresser par rapport à 2017, et pourquoi pas, de se rapprocher du podium. Cette période de compétions sera malgré tout éprouvante, mais ce n’est pas ça qui arrêtera cette optimiste invétérée. Начало формы
Claire COURTOIS DIT DUVERGER
Fabien BOUIN Performer HandiFly 44 ans 30 sauts Rescapé d’un accident de moto, a débuté le parachutisme en 2008 et participe depuis trois ans aux championnats de France de Vichy. Il a aussi été présent sur le premier HandiFly Euro challenge, à Lille, en 2016 et sur le deuxième, à Minsk, en 2017. Membre de l’école de parachutisme d’Orléans, il a 30 sauts à son actif. Fabien a testé le vol en soufflerie à Lille, lors du premier challenge HandiFly. Mais aux sensations du vol dans la veine, Fabien préfère l’adrénaline du saut en parachute. Après le prochain challenge de Russie, Fabien enchaînera avec les championnats de France de Vichy qui auront lieu du 2 au 5 août 2018.
Fabien BOUIN Jordan HENNEQUIN Performer HandiFly 19 ans 29 sauts Atteint d’une Infirmité Motrice Cérébrale (IMC) de naissance, Jordan a commencé le parachutisme il y a 5 ans, à l’Ecole de Parachutisme du Blanc. En 2014, on lui propose de faire un saut, puis de participer, la même année, aux premiers championnats de France qui ont lieu à Vichy. Depuis, il ne s’est pas arrêté. Jordan a aussi été compétiteur sur les deux challenges européens HandiFly, Lille en 2016 et Minsk en 2017. Depuis 3 ans, il saute à l’école de parachutisme d’Orléans, et il effectue entre 4 et 5 sauts par an. L’objectif de Jordan pour la compétition de Russie est de trouver la bonne technique qui lui permettra de bien effectuer les rotations, et donc d’améliorer ses temps.
Иордания ХЕННЕВИН
Hayette DJENANNE Performer HandiFly 26 ans 52 sauts Multi médaillée d’or en voltige tandem HandiFly aux championnats de France, se bat contre une myopathie des ceintures depuis de nombreuses années. Entre 8 à 12 h de soin par semaine, kinésithérapie, balnéothérapie… Hayette s’engage pour le handicap, le HandiFly et l’accessibilité. L’envie d’aller encore plus loin est toujours là, mais Hayette est réaliste : l’évolution de sa maladie peut l’obliger à ralentir de rythme. Elle ira au bout de la saison 2018, en participant au troisième challenge HandiFly à Moscou et au championnat de France, mais 2019 et l’avenir sont à réfléchir. En effet, les compétitions sont de plus en plus dures pour elle. Sa bonne maîtrise de la technique et les soins qu’elle reçoit lui permettent de maintenir son autonomie, et c’est ce qui la motive encore, ainsi que l’envie de vivre à fond chaque instant.
Hayette DJENANNE
Hayri SIMSEK Performer HandiFly 36 ans 45 sauts Hayri a débuté la compétition HandiFly avec le championnat de France de Vichy en 2016, grâce à deux moniteurs très engagés dans le HandiFly, Philippe MATONNIER et Lydia DEL BEN, unique femme monitrice HandiFly. En 2016 et 2017, il est aussi compétiteur sur les challenges européens HandiFly à Lille et Minsk. Hayri est membre de l’école de parachutisme de Cahors. Ancien militaire blessé au Kosovo lors d’une opération, il commence la natation puis la compétition handisport à haut niveau, et enfin le parachutisme HandiFly.
Hayri SIMSEK
Yann NOUARD Performer HandiFly 33 ans 30 sauts Yann a débuté la compétition HandiFly avec le championnat de France de Vichy en 2016, grâce à deux moniteurs très engagés dans le HandiFly, Philippe MATONNIER et Lydia DEL BEN, unique femme monitrice HandiFly. En 2016 et 2017, il est aussi compétiteur sur les challenges européens HandiFly à Lille et Minsk. Yann, qui totalise 30 sauts depuis ses débuts, est membre de l’école de parachutisme du Bassin d’Arcachon. Il a été nageur de haut niveau et a participé aux Jeux Paralympiques d’été 2008 de Pékin. Salarié dans l’entreprise nationale d’électricité EDF, celle-ci lui attribue des jours qui lui permettent de pratiquer le parachutisme et d’être présent sur les compétitions.
Ян НОНАРД
Michel GUIAVARCH Médecin de délégation. 3000 sauts Médecin urgentiste à l’hôpital de Gap, Michel est aussi médecin national pour la Fédération Française de Parachutisme. Dans ce cadre, il s’occupe du suivi des sportifs de haut niveau qui composent les différentes équipes de France de parachutisme et de soufflerie, et s’implique aussi sur la partie médicale du HandiFly afin d’œuvrer au développement international du HandiFly. Michel est à l’origine de la création d’un classement unique de l’ensemble des compétiteurs HandiFly. Michel explique : « Comme tout autre handisport, le HandiFly induit des différences ou des adaptations dans les performances physiques. Ces différences peuvent donner lieu à des classements en sous-catégories. Mais en HandiFly, pour gommer cette différence, notre choix s’est porté sur la création de coefficients de compensation. Plusieurs critères ont été pris en compte tels que la disponibilité ou non des bras, la fonctionnalité existante ou pas des jambes, etc… Avec un recul de 5 années uniquement, la fédération française est toujours en phase de réflexion et d’adaptation par rapport à la détermination de ces coefficients, avec une analyse constante des vidéos pour voir le travail en chute des compétiteurs HandiFly. La France est pleinement initiatrice de cette démarche et une grille a été présentée, lors du challenge 2017, aux fédérations russes et biélorusses qui l’ont agréée. Cette grille sera de nouveau utilisée lors du challenge 2018. Ces coefficients amènent à une uniformité des résultats, chaque compétiteur se voyant attribué avant la compétition un coefficient en fonction de ses handicaps déclarés et de la visite médicale effectuée auprès des médecins référents de la compétition. Ce coefficient pourra être évolutif tant en lien avec l’évolution de la pathologie que durant la compétition même, des athlètes pouvant être sur ou sous évalués. A l’issue de la 1ère manche, il peut ainsi y avoir une réévaluation induite par l’analyse de la vidéo ». Начало формы
Мишель Гвайварч http://sky-open.nubex.ru/5501/24588.html
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